Digitaliser l’achat d’une place vélo : 5 idées reçues des collectivités

Permettre aux cyclistes d’acheter un ticket en ligne pour stationner leur vélo en sécurité dans un abri vélo fermé ? C’est la nouvelle norme de demain ! Que l’achat d’une place vélo se fasse depuis une application ou un site web, la billetterie en ligne garantit de toucher un large public de cyclistes, à tout moment de la journée : 7 jours sur 7 et 24h sur 24. De quoi augmenter la pratique cyclable à vitesse grand V.

Pourtant, de nombreuses collectivités territoriales hésitent à prendre le virage de la dématérialisation des tickets de stationnement vélo. Une tendance qui s’observe principalement dans les villes moyennes où le sujet divise ! 

Alors comment embarquer son équipe mobilité dans un projet de digitalisation du parcours d’achat ? Par où commencer ? Comment rassurer les réfractaires et convaincre les élus ?

Dans cet article nous verrons :

1. Digitaliser l’achat d’une place vélo dans un abri vélo sécurisé, ça veut dire quoi ?

1. C’est simplifier toutes les étapes qui mènent à l’achat d’une place vélo

Porter un projet de dématérialisation de l’achat d’une place vélo, c’est avant tout chercher à simplifier chaque étape qui aboutit à l’achat d’une formule de stationnement vélo.

Loin de nous l’idée de complexifier ce processus. Au contraire ! On va chercher à rendre l’achat d’une place vélo fluide, rapide et accessible à tous les cyclistes qui cherchent à stationner leur vélo en sécurité. Comme peuvent le faire les automobilistes qui achètent une place de stationnement voiture via l’application Pay by Phone par exemple. Que ce soit de la recherche d’un parking vélo sécurisé à proximité de soi, en passant par le choix d’une formule, jusqu’au paiement : toutes les étapes sont simplifiées.

2. C’est rendre le cycliste autonome avec de nouvelles interfaces d’achat de place vélo

Aujourd’hui ce n’est plus à l’usager de s’adapter aux services publics, mais bien à la collectivité de proposer un service de stationnement vélo conforme aux nouvelles attentes des cyclistes. La dématérialisation répond ainsi à l’envie d’autonomie des cyclistes, qui se manifeste de plus en plus chaque année. 

Désormais, le cycliste veut avoir plusieurs options pour acheter une place de stationnement dans le parking à vélos de son choix. Si certains sont plus à l’aise pour se rendre dans un point de vente physique, nombreux sont ceux qui veulent acheter une place vélo en quelques minutes depuis chez eux ou depuis leur lieu de travail. 

En proposant aux cyclistes de nouvelles interfaces d’achats de place vélo comme une application ou un site web en ligne, la collectivité rend possible l’achat n’importe où et n’importe quand, tout en attirant une nouvelle cible de cyclistes. Et ça, ce n’est pas négligeable !

3. C’est voir le projet de stationnement vélo dans sa globalité

Avant de se lancer tête baissée dans un projet qui vise à digitaliser l’achat d’une place de stationnement vélo, la collectivité doit d’abord s’accorder sur un point essentiel. En effet, les personnes en charge du projet doivent comprendre que dématérialiser le parcours d’achat, ce n’est pas juste mettre une formule de stationnement vélo sur une application ou un site web. Loin de là !

Pourtant, c’est probablement par méconnaissance de l’étendue du projet, que celui-ci s’essouffle et prend fin. Et ce, avant même qu’il ait commencé. L’équipe en charge du projet prend peur quand elle s’aperçoit de la partie immergée de l’iceberg. 

Et quel dommage ! Car un projet comme celui-ci peut être mené très simplement et rapidement. Encore faut-il que la collectivité s’entoure d’un bon prestataire, expert du stationnement vélo comme La Ruche à Vélos, qui puisse guider le territoire selon ses objectifs en termes de pratique cyclable.

2. 5 idées reçues des collectivités sur la digitalisation du parcours d’achat

Quand il s’agit de la digitaliser l’achat d’une place vélo, les idées reçues ont la vie dure. Pour mieux appréhender les objections des équipes et leur apporter des éléments de réponse concrets, La Ruche à Vélos a listé le top 5 des idées reçues sur le sujet. Car bien souvent, elles sont fondées sur des appréhensions.

1. La digitalisation du parcours d’achat requiert beaucoup de temps et de ressources de la part des agents du territoire pour être mise en place

C’est normal de craindre la charge de travail d’un nouveau projet ! Mais digitaliser l’achat d’une place vélo nécessite du temps et des ressources de la part de la collectivité uniquement au lancement du projet.

Car les agents ne doivent pas tout prendre en charge ! À la Ruche à Vélos, nous sommes conscients que leur quotidien est déjà bien chargé et qu’un nouveau projet de stationnement vélo ne doit pas être un fardeau. Il ne doit pas rajouter une charge de travail importante, ni complexifier le quotidien. C’est pourquoi, en plus d’aider le territoire à définir son projet vélo, nous assurons nous-même la mise en service et le bon fonctionnement des interfaces usagers que nous proposons, tout au long du partenariat. 

La collectivité doit surtout garder en tête qu’une fois le parcours d’achat digitalisé, c’est le point de vente qui s’invite chez le cycliste, à tout moment de la journée. Ce qui permet de : 

  • Remplir les parkings à vélos plus facilement ;
  • Désengorger le flux de demande en point de vente physique ;
  • Faire gagner du temps aux équipes des points de vente, car la collectivité n’a plus besoin de dédier un agent pour accueillir les usagers afin de leur distribuer des badges par exemple.

2. Les usagers n’accepteront jamais un parcours 100% digital pour acheter leur place vélo dans un abri vélo sécurisé

Il y aura toujours des opposants à la transition numérique, que ce soit dans les villes moyennes ou les métropoles. Cependant, les opinions des cyclistes réticents à acheter en ligne sont probablement les plus cruciales. Car bien souvent, leurs appréhensions sont fondées sur le manque de connaissances. Ces craintes peuvent donc être facilement déconstruites. Il est donc essentiel d’écouter les cyclistes réfractaires attentivement, en organisant par exemple des ateliers d’échanges. Cela permettra à la collectivité de comprendre comment les rassurer quant à la mise en œuvre de son projet vélo.

Voici 2 conseils de La Ruche à Vélos, pour convaincre les profils réfractaires à adopter l’achat en ligne : 

  1. Assurer un parcours d’achat en ligne le plus inclusif possible, en n’excluant pas les points de vente physiques qui peuvent être rassurants pour certains cyclistes ;
  2. Bien communiquer sur le parcours d’achat en ligne, pour faire disparaître les craintes des cyclistes réticents, en expliquant chaque étape pas à pas. Les consignes peuvent être affichées sur les abris vélos sécurisés mais aussi sur les prospectus ou les réseaux sociaux de la collectivité par exemple.

3. Le territoire doit maîtriser des compétences numériques complexes

Oui… mais non ! Bien sûr, lorsqu’un territoire digitalise le parcours d’achat vélo, de nouveaux concepts numériques doivent être maîtrisés par ses équipes. Mais qui a dit que cela devait être complexe ? Sûrement pas La Ruche à Vélos. En tant que fournisseur de services de stationnement vélo et de parkings à vélos, nous accompagnons et formons les collectivités à nos solutions à chaque étape.

A La Ruche à Vélos, nous adaptons notre formation à tous les territoires selon leur niveau d’aisance avec nos interfaces usagers (application et site web en ligne) et notre plateforme dédiée au pilotage de l’exploitation par les agents de la collectivité. Ainsi, la prise en main de nos interfaces est simple et rapide car nous mettons l’accent uniquement sur les fonctionnalités dont le territoire a besoin pour piloter efficacement son service de stationnement vélo : gestion du fichier cyclistes, paramétrage des abonnements et des tickets de stationnement vélo, recettes générées…

4. Le service client est plus dur à gérer

Pas si le territoire dispose des bons outils pour le gérer ! Car un service client difficile à maîtriser, c’est un service client souvent mal rôdé. La collectivité doit apporter à ses équipes les moyens de répondre efficacement aux cyclistes qui ont des questions sur les offres ou bien à ceux qui rencontrent des difficultés à accéder au parking vélo sécurisé, après avoir acheté leur formule de stationnement. 

La Ruche à Vélos met à disposition du service client des collectivités une plateforme d’exploitation qui permet de piloter et gérer efficacement les demandes des cyclistes. Les agents responsables du service client peuvent par exemple consulter le fichier usager ou encore les entrées et sorties des consignes vélo sécurisées du territoire. Bien équipé, le service client devient un jeu d’enfant.

5. Mon équipe sera réfractaire au projet, ça ne sert à rien

Changer de méthodes de travail peut déplaire à certains. Souvent, c’est parce que les équipes sont mal informées, que les outils sont imposés et que le projet n’a pas été co-construit en amont. Les agents ont le sentiment d’avoir été impliqués trop tard, ce qui crée un sentiment de contrainte. L’équipe peut alors faire de la résistance au changement. Il est donc essentiel de l’impliquer dès le début dans la réalisation du projet de digitalisation d’achat d’une place vélo.

Comment ? Le responsable du projet peut : 

  • Organiser des ateliers de réflexion ;
  • S’appuyer sur des territoires voisins qui ont réussi leur projet de digitalisation ;
  • Faire intervenir des experts du stationnement vélo comme La Ruche à Vélos.

Malgré les doutes éprouvés par l’équipe, il est primordial d’avoir confiance en son projet tout au long de sa réalisation. Il faut garder à l’esprit que le service de stationnement vélo sécurisé doit évoluer en même temps que les nouvelles attentes des cyclistes, de plus en plus orientées vers l’autonomie et l’instantanéité. Et si les doutes persistent, l’ensemble de l’équipe projet doit se poser la question suivante : Est-ce que la majorité des cyclistes veut encore aller dans un point de vente physique pour acheter sa formule de stationnement vélo ? Ou bien préfère-t-elle le faire d’où elle veut et quand elle le veut ?

3. Le parcours d’achat idéal d’une place vélo en 2 points clés, selon La Ruche à Vélos

1. Un achat de place vélo dématérialisé et rapide pour les cyclistes

Face à l’essor de la pratique cyclable, de nouveaux profils cyclistes sont apparus dans les villes moyennes ces dernières années. Quand certains enfourchent leur vélo tous les jours pour aller travailler, d’autres roulent à vélo ponctuellement, pour se rendre à la bibliothèque ou à la piscine par exemple.

C’est en partant de ce constat que La Ruche à Vélos a identifié et analysé les nouvelles habitudes de stationnement vélo des cyclistes dans les villes moyennes. Ce travail a permis de créer le parcours d’achat idéal d’une place dans un parking vélo sécurisé qui répond à tous les enjeux de stationnement vélo sécurisé : résidentiel, cyclotourisme, vélotaf, occasionnel…

Si ce parcours se veut dématérialisé et rapide pour l’usager, il répond surtout aux enjeux des services techniques d’un territoire. Le cycliste peut ainsi : 

  1. Rechercher une consigne vélo sécurisée autour de lui depuis l’application ou le portail ;
  2. Acheter sa formule de stationnement vélo pour un abri vélo individuel ou une consigne vélo collective par exemple ;
  3. Recevoir une confirmation avec les instructions pour déposer son vélo dans le parking à vélos, en s’identifiant auprès du contrôle d’accès vélo.

2. Une gestion fluide et simple pour la collectivité

Naturellement, le parcours d’achat idéal doit tenir compte des enjeux de gestion quotidien du service de stationnement vélo sécurisé, par les agents de la collectivité. 

Depuis la plateforme d’exploitation La Ruche à Vélos, le service mobilité du territoire peut gérer et suivre de près tous les aspects du parcours d’achat : 

  • Accès au fichier clients (fini les feuilles volantes et les tableurs excel !)
  • Paramétrage des formules de stationnement vélo
  • Maintenances préventives et correctives des accès aux abris vélos sécurisés et des interfaces usagers
  • Tableaux de bords des performances du service incluant des données sur les formules achetées, les entrées et sorties des parkings à vélos, les moyens d’accès au parking…

Par exemple, le service mobilité peut vérifier la validité d’un abonnement d’un cycliste ou consulter les dernières entrées et sorties dans un abri vélo sécurisé. De cette façon, la plateforme d’exploitation assure un gain de temps, une gestion sereine du service et des coûts logistique réduits.

4. 3 questions que les collectivités doivent se poser pour assurer la bonne réalisation de leur projet de digitalisation

Avant de se lancer dans la réflexion de son service de stationnement vélo et du parcours d’achat d’une place vélo, la collectivité doit faire un état des lieux de ce qui est déjà fait en terme de stationnement vélo sécurisé sur le territoire. 

Souvent, la plupart des villes moyennes proposent : 

  • Un achat en boutique physique, ouverte à certains horaires et jours de la semaine ;
  • Un achat en ligne via le site web du territoire mais avec un parcours d’achat souvent complexe, qui décourage le cycliste avant même qu’il valide son achat
  • La récupération d’une clé pour les consignes vélos qui se ferment à clé, auprès de la mairie ;
  • Parfois, aucune de ces options n’est proposée.

Résultat ? Le territoire perd de nombreux cyclistes potentiels, qui pourraient acheter une formule de stationnement pour un parking vélo sécurisé en quelques clics. Mais encore faut-il que le parcours d’achat en ligne soit fluide et correctement construit

Une fois que la collectivité a pris conscience de cela, elle peut se poser 3 questions essentielles pour assurer la bonne réalisation de son projet : 

  1. Quelles formules de stationnement vélo sont adaptées à l’usage du vélo sur mon territoire ? Des tickets horaires ou bien des abonnements mensuels, trimestriels ou annuels ;
  2. Sur quelles interfaces le cycliste peut acheter sa place de parking vélo ? Via un site web, une application mobile, en point de vente physique… ;
  3. Comment le cycliste peut-il ouvrir le parking vélo sécurisé ? Avec son smartphone par bluetooth, avec la carte de transport du territoire… 

💡 Notre conseil : la collectivité doit toujours se demander si le service de stationnement vélo sécurisé qu’elle propose répond à un véritable besoin des cyclistes.

 

 

Pour être certain que le projet de votre territoire est réalisable techniquement, contactez nos conseillers experts en stationnement vélo. Ils vous apporteront des recommandations adaptées aux besoins cyclables de votre territoire.

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