Accueil » Nos ressources » Stationnement vélo en gare : comment ouvrir un service attractif ?
Ouvrir un service de stationnement vélo en gare qui soit à la fois sécurisé et attractif est indispensable pour développer l’intermodalité vélo train d’un territoire. D’autant plus que 7 français sur 10 habitent à moins de 6 kilomètres d’une gare.
Sans aucun doute, l’intermodalité est de plus en plus encouragée par les politiques mobilités. C’est même le nerf de la guerre ! On le voit clairement avec la publication de la loi LOM, qui tend à augmenter les déplacements vélo-train. En imposant par exemple l’installation de 90 000 places de stationnement vélo sécurisées aux abords des gares. Mais pour répondre aux attentes des usagers et développer les trajets intermodaux, les territoires doivent développer une offre de service facilement accessible et interopérable avec les supports existants (comme la carte de transport du territoire).
Alors une question se pose : Comment ouvrir un service de stationnement vélo sécurisé aux abords des gares ? Et surtout, comment le rendre attractif auprès des usagers ? Dans cet article, regardons ensemble comment les territoires peuvent répondre aux enjeux du stationnement vélo en gare.
Actuellement, 6% des clients TER arrivent à vélo en gare. C’est pourquoi développer des mobiliers d’abris vélos sécurisés, couplés à un accès simplifié, est un axe clé pour encourager les trajets quotidiens vélo-train. En développant le stationnement vélo en gare, les territoires pourront alors augmenter considérablement les reports modaux du vélo vers le train.
90% des français résident à moins de 10 kilomètres d’une gare ferroviaire. Vous l’avez deviné, l’opportunité de rabattement à vélo vers les PEM (pôles d’échanges multimodaux) est donc très grande. Mais encore faut-il coordonner les connexions entre les différents modes de transports (bus, trains, vélos, piétons…) qui convergent vers ces PEM. Pour rendre les déplacements usagers fluides. C’est donc en développant des infrastructures adaptées (maillage de pistes cyclables, réseau de transport, parkings vélos sécurisés…) et une offre usager interopérable avec les différents modes de transports, que les territoires pourront développer l’attractivité des PEM.
25% des cyclistes abandonnent l’utilisation du vélo après se l’être fait voler. Pour empêcher les vols et les dégradations des vélos près des PEM, du mobilier de stationnement vélo sécurisé doit être installé : abri vélo, box vélo, parking vélo, parc vélo sécurisé. En étant assuré d’avoir une place sécurisée, les cyclistes seront ainsi plus enclins à utiliser le vélo pour leurs trajets pendulaires.
En augmentant la part des usagers à vélo, on désengorge les axes routiers et on rend le trafic plus fluide pour les automobilistes et les autres modes de transports en commun. Comme le bus, le covoiturage… Mais ce n’est pas tout ! On diminue aussi la pollution de l’air et on limite l’impact des déplacements quotidiens sur la planète.
La loi LOM (loi d’orientation des mobilités) est publiée au Journal Officiel en décembre 2019. Considérée comme la traduction législative du Plan Vélo, elle marque sans aucun doute un tournant pour les politiques mobilité.
Elle part d’un constat simple. Aujourd’hui, la politique des transports ne répond plus aux besoins des citoyens. Et en particulier aux personnes qui habitent loin des grandes villes. C’est pourquoi la volonté principale de la loi LOM est de faciliter l’accès aux transports quotidiens à tous, tout en limitant l’impact des déplacements sur la planète. Et ce n’est pas un secret, le stationnement vélo en gare participe amplement à l’atteinte des ambitions du Plan Vélo. Et ces ambitions sont très claires. Il s’agit de faire passer la part modale du vélo de 3% à 9% avant 2024. En faisant en sorte que le vélo devienne un moyen de transport quotidien à part entière en tant qu’alternative à la voiture individuelle.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, des actions concrètes ont été mises en place depuis 2019. Appuyées par un budget de 13,4 milliards d’euros pour la période de 2019 à 2023. Parmi les mesures relatives aux pôles d’échanges multimodaux, on retrouve par exemple :
Avec ces mesures, la loi LOM tire parti des innovations et avancées technologiques. Pour créer de nouvelles offres de produits et services mobilités. Ce qui permet d’une part de proposer aux foyers éloignés des grandes villes des solutions alternatives à la voiture individuelle pour se déplacer au quotidien. Et d’autre part de faire face au changement climatique, qui impose d’adapter les habitudes de déplacements des citoyens.
L’intermodalité a une place prédominante dans la loi LOM :
Pour ces raisons, les PEM sont des piliers pour déployer l’intermodalité sur les territoires. Alors quand on sait que 6% des clients TER arrivent à la gare à vélo, il est évident que l’attractivité des PEM passe principalement par une offre globale de stationnement vélo sécurisé. Et la loi LOM s’est emparée de la question, en prévoyant des mesures concrètes en terme de vélo pour développer les trajets vélo-train :
Certes, les mesures de la loi LOM sont plus que favorables au stationnement vélo en gare. Mais les territoires doivent voir encore plus loin. Et ne pas restreindre l’attractivité des trajets vélo-train uniquement au stationnement vélo ! Il s’agit en effet de développer un réseau interconnecté entre les modes de transports qui convergent vers les PEM : bus, covoiturage, piéton, vélo… Tout en pensant l’intermodalité dans sa globalité. En offrant aux usagers une offre de stationnement vélo interopérable avec les autres modes de transports. Et ça ne s’arrête pas là ! Pour aller plus loin et pour favoriser le report modal, les territoires doivent déployer une offre de service tournée vers le MaaS.
C’est dans cette dynamique que le Ministère Chargé des Transports a publié 6 conseils pour déployer du stationnement vélo en gare. Les voici :
Pour répondre au mieux aux besoins des usagers et aux enjeux des territoires, il est impératif de réunir l’ensemble des acteurs concernés par le déploiement d’abri vélo en gare. On retrouve par exemple la région, l’intercommunalité, les urbanistes, les gestionnaires de voirie, les usagers, voire les associations cyclistes. En réunissant les bonnes personnes au bon moment, on s’assure que chaque acteur est concerné et bien investi dans le projet de déploiement d’abri vélo.
Côté usager, il convient de réaliser une étude du parcours cycliste et de se poser les bonnes questions. À quel moment du parcours les cyclistes vont-ils stationner leur vélo ? Est-ce qu’ils prennent leur vélo avec eux dans le train ? Sont-ils très pressés ? Que font-ils après avoir stationné leur vélo ? Une fois l’étude réalisée, les territoires pourront alors proposer une offre de stationnement vélo totalement pertinente au vu du besoin usager.
Si une étude du parcours cycliste est primordiale pour évaluer le besoin usager, il en est de même pour l’emplacement du parking vélo. Une étude d’implantation est alors nécessaire pour s’assurer que l’abri vélo soit le mieux placé possible. Que ce soit vis-à-vis de la desserte en pistes cyclables, de la distance par rapport aux quais de la gare, des types de vélos acceptés (vélo cargo, vélo classique, vélo à assistance électrique…). Où même de l’éclairage de la zone de stationnement.
L’attractivité et l’accessibilité du service passent par plusieurs critères. On retrouve comme critère le type de formule de stationnement. En l’occurrence, les lieux d’échanges comme les PEM sont plus propices au stationnement ponctuel à l’heure ou à la journée. Il y a aussi la tarification, la sécurité des vélos et la gestion des accès qui permet d’ouvrir l’abri vélo par smartphone, carte de transports en commun ou digicode, comme le propose La Ruche à Vélos.
Il s’agit de communiquer sur le service avant, pendant et après son ouverture. Selon la stratégie de communication du territoire, la communication réalisée peut être en accord avec le service vélo du territoire, voire avec le service mobilité. Il faut ensuite définir un plan qui regroupe des moyens de communication adaptés. Comme l’application La Ruche à Vélos, le site de réservation La Ruche à Vélos, les réseaux sociaux, la presse… Ainsi qu’une signalétique lisible pour l’usager, autour de l’abri vélo et sur l’abri vélo (consigne d’utilisation, P vélo…).
Pour l’entretien du service et du mobilier, le territoire peut se munir de la plateforme d’exploitation La Ruche à Vélos tout-en-un. En optant pour cette plateforme d’exploitation, le territoire peut gérer les vélos abandonnés, ajuster les formules et la tarification, gérer le fichier client, paramétrer les interventions techniques, récolter des données sur la fréquentation et les usages…
Si aujourd’hui en France, les enjeux du stationnement vélo en gare sont principalement liés à l’équipement d’abris vélos sécurisés, nos voisins les Pays-Bas sont quant à eux beaucoup plus avancés en la matière. De toute évidence, leur politique mobilité est tournée vers l’intermodalité. En 2015, les trajets vélo-train représentaient 50% des trajets quotidiens. Rien que ça ! Ces types de trajets sont donc très ancrés dans la pratique vélo quotidienne des néerlandais depuis plus de 15 ans.
Malgré une politique tournée vers l’intermodalité, les Pays-Bas font face à de nouvelles problématiques :
Après ces constats, une problématique se pose pour nos voisins néerlandais : Comment éviter l’engorgement des vélos stationnés en accès libre près des gares, tout en rendant les parkings fermés et sécurisés attractifs ?
Vous avez déjà des abris vélos et parkings vélos installés près de votre PEM, mais vous souhaitez les ouvrir à l’usage ponctuel et au plus grand nombre, pour augmenter votre taux de remplissage ?
Comme de nombreux territoires, équipez vos abris vélo existants de nos contrôles d’accès sans plus attendre. Vos usagers peuvent ainsi ouvrir les consignes vélo sécurisées simplement avec leur smartphone, leur carte de transport du territoire ou par digicode.
Et ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! Proposez à vos cyclistes un service tourné vers le MaaS, avec l’application La Ruche à Vélos et le site de réservation La Ruche à Vélos. En plus, nos logiciels sont disponibles sous la marque de votre territoire ou en API. Idéal pour encapsuler nos logiciels sur vos applications et sites de réservation déjà existants ! Ces solutions permettront de simplifier le parcours usager et de faire en sorte que le cycliste puisse stationner son vélo spontanément près de votre gare.
Vous souhaitez installer de nouveaux abris vélos près de votre PEM, mais vous ne savez pas vers quelle solution vous tourner ? Choisissez notre abri vélo Filao et son contrôle d’accès intégré, relié à nos logiciels usagers !
Avec Filao et son contrôle d’accès intégré, le parcours usager est fluide et simple. Les cyclistes peuvent acheter leur ticket ponctuel via l’application La Ruche à Vélos ou le site de réservation en ligne La Ruche à Vélos (disponibles sous la marque de votre territoire ou en API, pour un service tourné vers le MaaS) puis accéder à leur place individuelle en s’identifiant à l’abri vélo avec leur smartphone ou la carte de transport du territoire.
Filao, c’est aussi le premier abri vélo de 6 places individuelles, qui assure aux usagers d’avoir uniquement accès à leur propre vélo. Co-construit avec des collectivités partenaires et des bureaux d’études spécialisés dans les enjeux d’intermodalité, il répondra assurément à vos besoins de stationnement vélo gare. Et cerise sur le gâteau ! L’agilité de cet abri vélo entraînera des coûts d’installation moindres pour la collectivité : pas de dalle en béton, ni de raccordement électrique nécessaire
Avec la plateforme d’exploitation La Ruche à Vélos, votre territoire peut gérer les vélos abandonnés, ajuster les formules et la tarification, gérer le fichier client, paramétrer les interventions techniques, récolter des données sur la fréquentation et les usages…
La remontée des données est reliée à nos contrôle d’accès :
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